L’accronyme GN veut dire “jeu de rôle grandeur nature”.
Je vais expliquer ici en quoi ça consiste, avec une version en 16 mots, 16 ligne, et le total fait un pavé assez complet, pour comprendre les éléments principaux qui définissent un GN, et comment y participer.
1- Version en 16 mots.
Pour simplifier, c’est du théâtre d’improvisation, amateur, et costumé, avec une dimension ludique et parfois sportive.
2- Version en 16 lignes
Des organisateurs vont préparer un scénario global, une histoire, et dedans, des personnages, avec une histoire, des motivations, et des objectifs.
Les joueurs vont recevoir ces fiches de personnages, et les joueront. Comme la fiche ne comprend que les information dont leurs personnages auront accès, ils auront donc une vision parcellaire de l’univers, et devront interagir avec les autres pour pouvoir comprendre ce qu’ils se passe.
Ça peut aller du dîner de famille ou tout le monde cherche le testament pour s’accaparer l’héritage de la grand mère gâteuse, au bon vieux médiéval fantastique, avec pleins de factions aux but différents mais croisés.
Le tout, bien sur, avec des règles pour ces interactions, comparable au jeux de rôle papier. Certains ont des règles très simples, pour laisser libre cours à l’improvisation, d’autres sont plus cadrées pour être sûr que tout reste équilibré, ou sécurisé.
L’équilibre des factions, groupes et leur interactions pourront être régies par des règles complexes, qui ferait de ce GN un jeu de société géant.
Le niveau de règles est totalement dépendant du choix des organisateurs.
Différents Gns, Différents univers, Différentes échelles.
–Katana : 12 joueurs, un mix entre un escape game, gn, et un jeu en réseau. Les joueurs alternent des quarts dans un jeu video d’equipe, et dans un des énigmes et une intrigue a résoudre en même temps.
–BCB CH : (Berry champ de bataille, canal historique) 60 joueurs, combat avec plus de protection et de violence qu’un GN classique, scénario inexistant. De la bagarre de groupe assez physique dans la gadoue, avec festin en soirée.
–Académie Sith: 70 joueurs ? diplomatie/intrigue/combat dans un ancien château reconverti en école.
–Feodus: 200 joueurs, diplo avec 6-7 factions qui intriguent plutôt que de se taper dessus.
–Wargame IDF: 50 joueurs ? Divisés en 3 factions, principalement du combat pour des objectifs.
–40k 2017 : 60 joueurs, situé dans un ancien fort de la ligne maginot. mangé des rations militaires, monté le camp à 1h du mat sous la pluie.
3- L'equipement
Pour faire vivre l’univers créé par les orgas, il est généralement demandé aux joueurs de venir avec un costume qui correspond a son personnage, et a l’univers. Les GN demande généralement d’évoquer l’ambiance avec le costume, pas d’en faire une reproduction fidèle, comme on peut le voir dans de la reconstitution historique.
Pour ceux qui comprennent une partie importante de combats physiques, la majorité vont se faire avec ce qu’on appelle des armes de Gn, des jouet en forme d’armes fait pour qu’un adulte puisse frapper avec un peu de force sur quelqu’un sans faire de dégât. De la modération reste nécessaire pour ne pas blesser avec, si les opposants n’ont pas la moindre protection, mais cela laisse une bonne marge de manœuvre pour s’amuser.
Une épée va être composée d’une ossature rigide en fibre de carbone, ou de verre, enrobée d’une couche de mousse latexée et peinte qui lui donne la forme d’une arme.
4-Les règles et compétence
Généralement, le système de combat fonctionne a la touche, avec un système de point de vie et de localisations des blessures.
Dans les jeux ou la magie ou la technologie est un élément important, elle peut aussi intervenir dans les combats de façon plus ou moins immersive.
Les personnages ont généralement des statistiques, comme des points de vie, et des compétences, des actions en jeu qui ne peuvent être réalisées que en ayant cette compétence. ça peut être “seul ceux qui ont la compétence lire et écrire peuvent… lire et écrire”. Les autres devront jouer le jeu et faire les illettrés.
Cela peut donner une sorte de spécialisation, et donc un travail de groupe.
4-Le but
Le but n’est généralement pas de jouer pour gagner, mais de faire vivre son personnage. Si tout le monde joue le jeu, cela donne vie à l’univers des organisateurs.
Organisateurs qui sont présent, cadrent le jeu, s’assurent que tout se passe bien, qu’il n’y ait pas d’abus, mais qui n’influence pas les décisions des joueurs.
Comme ce sont les joueurs qui décident de l’actions des personnages, ils sont libre de, par leur actions en tant que groupe, suivre ou pas le scénario prévu par l’organisation.
Des fois, les aventuriers sauvent le monde, des fois ils se font eclater et mettre en prison par la garde après avoir mis le bordel a la taverne, et sont pas la pour la grande bataille finale et les orcs conquièrent le monde.
Les Gn existent sous plein de forme différente, des petits événement semblable à un escape game, ou une petite murder partie avec une poignée de personnes, a d’énormes événements de plusieurs milliers.
Ce n’est donc pas un sport mais un jeu, ou on joue un personnage, et on fait vivre à travers lui un univers dans un scénario créé par un groupe.
5-Ou en trouver.
Il existe une fédération du GN, la FedeGN qui possede un calendrier d’evenement, mais toutes les associations n’en font pas partie. Il y a aussi un calendrier non officiel des GNs, plus remplis. Pour la suite, chaque association à son propre processus d’inscription.